LES VERTUS DE CERTAINES PRIÈRES [3]

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2.17.1. Première prière pour le progrès de la Cause de Dieu

(2.17.1.1)

Loué soit ton nom, ô Seigneur, mon Dieu !

(2.17.1.2)

Les ténèbres enveloppent le monde et les forces du mal envahissent les peuples. À travers elles, je perçois cependant les splendeurs de ta sagesse et je discerne l’éclat de la lumière de ta sollicitude.

(2.17.1.3)

Ceux qui sont séparés de toi comme par un voile imaginent qu’ils ont le pouvoir d’éteindre ta lumière, d’étouffer ton feu et d’immobiliser les vents de ta grâce. Non ! et de cela ta puissance m’en est témoin.

(2.17.1.4)

Si les tribulations n’étaient les messagers de ta sagesse, et les épreuves les hérauts de ta sollicitude, personne n’aurait osé s’opposer à nous, même si les puissances de la terre et du ciel s’étaient liguées contre nous.

(2.17.1.5)

Les rênes de tes ennemis seraient rompues si je devais révéler les merveilleux mystères de ta sagesse à mes yeux dévoilés.

(2.17.1.6)

Glorifié sois-tu, ô mon Seigneur ! Par ton Plus-Grand-Nom, je t’en supplie, réunis ceux qui t’aiment autour de la loi née du bon plaisir de ta volonté et envoie-leur ce qui confortera leur coeur.

(2.17.1.7)

Tu as le pouvoir de faire ce que tu veux. Tu es, en vérité, le Secours, l’Absolu.

Bahá’u’lláh

2.17.3. Troisième prière pour le progrès de la Cause

(2.17.3.1)

Ô Dieu, favorise le développement rapide de l’arbre de l’unité divine. Ô Seigneur, arrose-le des eaux abondantes de ton bon plaisir.

(2.17.3.2)

Qu’en raison de la révélation des promesses divines, il donne les fruits que tu souhaites pour te glorifier et t’exalter, te louer et te rendre grâce, pour magnifier ton nom, célébrer l’unité de ton essence et te vénérer, car tout ceci repose entre tes seules mains !

(2.17.3.3)

Bénis ceux dont tu as choisi le sang pour arroser l’arbre de ton assertion et exalter ainsi ta sainte et immuable parole.

Le Báb

 

2.18.3. Troisième prière de protection

(2.18.3.1)

Loué soit ton nom, ô Seigneur, mon Dieu ! Par ce nom qui a sonné l’heure, qui a suscité la résurrection et fait frémir tous les habitants du ciel et de la terre, je te conjure. Déverse, des cieux de ta miséricorde et des nuages de ta tendre compassion, ce qui réjouira le coeur de tes serviteurs qui se tournent vers toi et soutiennent ta cause.

(2.18.3.2)

Ô mon Seigneur, préserve tes serviteurs et tes servantes des traits des folles chimères et vaines imaginations, offre-leur des mains de ta grâce une gorgée des eaux limpides de ta connaissance.

(2.18.3.3)

Tu es, en vérité, le Tout-Puissant, le Suprême, le Magnanime, le Très-Généreux.

Bahá’u’lláh

2.18.4. Quatrième prière de protection

(2.18.4.1)

Ô Dieu, mon Dieu, j’ai quitté ma demeure, tenant fermement la corde de ton amour, m’abandonnant entièrement à tes soins et à ta protection.

(2.18.4.2)

Par ton pouvoir qui protège tes bienaimés de l’insoumis et du pervers, de l’oppresseur rebelle et du malfaiteur qui s’est écarté de toi, je te supplie. Protège-moi par ta bonté et par ta grâce. Permets-moi de regagner ma demeure, par ton pouvoir et ta puissance.

(2.18.4.3)

Tu es, en vérité, le Tout-Puissant, le Secours, l’Absolu.

Bahá’u’lláh

2.18.7. Septième prière de protection

(2.18.7.1)

Loué sois-tu, ô mon Dieu, toi qui, d’un mot de tes lèvres, bouleverses toute la création, et qui, d’un trait de ta plume, sépares tes serviteurs les uns des autres !

(2.18.7.2)

Ô mon Dieu, j’atteste qu’un mot de toi fait périr toutes choses créées, qu’un autre mot revêt d’une vie nouvelle tous ceux que tu as choisis en ta grâce et ta générosité.

(2.18.7.3)

Aussi je te rends grâce et te loue au nom de tous ceux qui te sont chers, car tu les ressuscites par la vertu des eaux vivifiantes qui jaillissent de la source de ta volonté. Ô mon Dieu, puisque tu les revivifies par ta générosité, fais que ta bienveillance les incline continûment vers ta volonté, et puisque tu leur ouvres le tabernacle de ta cause, fais que par ta grâce, ils ne soient pas retenus loin de toi.

(2.18.7.4)

Ô mon Dieu, ouvre à leur coeur les portes de ton savoir afin qu’ils reconnaissent en toi celui qui est au-delà des limites de la compréhension de tes créatures, bien au-delà des efforts de ton peuple pour entrevoir ta nature, et qu’ils se détournent de tous les bruyants imposteurs qui prétendent parler en ton nom.

(2.18.7.5)

Ô mon Seigneur, accorde-leur aussi de s’attacher à ta cause avec une telle ténacité qu’ils demeurent impassibles devant les insinuations troublantes de ceux qui, mus par leurs désirs, profèrent ce que tes tablettes et tes écrits leur interdisent.

(2.18.7.6)

Ô mon Seigneur, tu sais que j’entends le hurlement des loups qui se présentent sous les traits de tes serviteurs. Préserve tes bien-aimés de leurs méfaits, permets-leur de se tenir fermement à ce que tu manifestes en cette révélation que n’a surpassé aucune révélation au sein de ta connaissance.

(2.18.7.7)

Ô mon Seigneur, accorde-leur ce qui leur est profitable. Éclaire leurs yeux de la lumière de ton savoir afin qu’ils discernent ta suprématie sur toutes choses, ta splendeur parmi tes créatures et ta victoire sur tout ce qui est au ciel et sur la terre.

(2.18.7.8)

Tu as le pouvoir d’agir comme il te plaît. Il n’est de Dieu que toi, le Très-Glorieux dont tous les hommes implorent le secours. Loué sois-Tu, ô Seigneur de toute la création !

Bahá’u’lláh

2.18.8. Huitième prière de protection

(2.18.8.1)

Louange à toi, ô Seigneur, mon Dieu ! J’ai recherché ton bon plaisir et dirigé mes pas vers le siège de tes bienveillantes faveurs. J’ai tout abandonné, je me suis réfugié auprès de toi et j’ai tourné mon visage vers le tabernacle de ta révélation, vers le sanctuaire de ta gloire.

(2.18.8.2)

Ô mon Seigneur, par ton appel qui pousse ceux qui reconnaissent ton unité à rechercher l’ombre de ton immense sollicitude et qui incite les hommes sincères à se détourner de leur moi pour se tourner vers ton nom, le Suprême, le Tout-Glorieux, nom qui révéla tes versets, accomplit ta parole et manifesta ta preuve, qui suscita le soleil de ta beauté, établit ton témoignage et dévoila tes signes, je te supplie.

(2.18.8.3)

Accorde-moi la faveur d’être de ceux qui boivent, des mains de ta tendre sollicitude, le vin qui est la vie, se libèrent sur ton chemin de tout attachement à tes créatures et sont tellement enivrés par ton infinie sagesse qu’ils se hâtent vers le lieu du sacrifice, ta louange aux lèvres et ton souvenir au coeur.

(2.18.8.4)

Ô mon Dieu, fais également descendre sur moi ce qui me purifiera de tout ce qui n’est pas de toi et me délivrera des ennemis qui refusent de croire en tes signes.

(2.18.8.5)

Tu as le pouvoir de faire ce que tu veux. Il n’est de Dieu que toi, le Secours, l’Absolu.

Bahá’u’lláh

2.18.10. Dixième prière de protection

(2.18.10.1)

Ô Dieu, mon Dieu, ne reste pas loin de moi quand m’assaillent les tribulations.

(2.18.10.2)

Ô Dieu, mon Dieu, ne me laisse pas seul quand me frappe l’extrême adversité.

(2.18.10.3)

Au sein de ta tendre bonté, abreuve-moi de lait pur quand me consume la soif.

(2.18.10.4)

À l’ombre des ailes de ta miséricorde abrite-moi quand tous mes adversaires se jettent sur moi.

(2.18.10.5)

Garde-moi auprès du trône de ta majesté, face à la révélation des signes de ta gloire, quand m’affecte cruellement l’infortune.

(2.18.10.6)

Nourris-moi des fruits de l’arbre de ton éternité quand m’accable l’extrême faiblesse.

(2.18.10.7)

À la coupe de joie tendue par la main de ta tendre miséricorde, réconforte-moi quand de nombreux chagrins me frappent avec cruauté.

(2.18.10.8)

Du vêtement brodé de ta souveraineté toute-puissante revêts-moi quand m’atteint la pauvreté totale.

(2.18.10.9)

Accepte que je repose, bercé par le roucoulement de la colombe de ton éternité, quand fondent sur moi les plus noirs tourments.

(2.18.10.10)

Laisse-moi demeurer devant le trône de ta réalité, baigné de l’éclat resplendissant de ta face, quand me terrassent la crainte et la peur.

(2.18.10.11)

Et plonge-moi dans l’océan de ton pardon, face à l’agitation incessante du léviathan de gloire, quand mes péchés m’ont entièrement condamné.

Bahá’u’lláh

2.18.12. Douzième prière de protection

(2.18.12.1)

Ô toi dont la face est l’objet de l’adoration de ceux qui se languissent de toi, dont la présence est l’espoir de ceux qui sont entièrement dévoués à ta volonté, dont la proximité est le désir de tous ceux qui se sont approchés de ta cour, dont la face est le compagnon de ceux qui ont reconnu ta vérité, dont le nom est le moteur des âmes qui brûlent de contempler ton visage, dont la voix est la vraie vie de tes adorateurs et dont les paroles sont les eaux mêmes de la vie pour tous ceux qui sont sur la terre et au ciel.

(2.18.12.2)

Par les injustices dont tu as souffert et par les maux que t’ont infligés les armées des méchants, je te supplie de faire descendre sur moi, des nuages de ta miséricorde, ce qui me purifiera de tout ce qui n’est pas de toi, afin que je sois digne de te louer et capable de t’aimer.

(2.18.12.3)

Ô mon Seigneur, ne me prive pas de ce que tu as prescrit à celles de tes servantes qui te côtoient et sur lesquelles se déversent sans fin les splendeurs du soleil de ta beauté et les rayons de ta face éclatante.

(2.18.12.4)

De toute éternité, tu secours quiconque te cherche et tu favorises généreusement quiconque te sollicite.

(2.18.12.5)

Il n’est de Dieu que toi, le Fort, l’Éternel, le Dieu de grande bonté, l’infiniment Généreux.

Bahá’u’lláh

2.18.18. Dix-huitième prière de protection

(2.18.18.1)

Ô mon Seigneur, puisque tu détiens la mesure préétablie de toutes choses, ordonne pour moi et pour ceux qui croient en toi ce que tu juges nous convenir le mieux, selon ce que prescrit le Livre-Mère.

(2.18.18.2)

Tes généreux bienfaits pleuvent sans cesse sur ceux qui chérissent ton amour. Ceux qui reconnaissent ta divine unité reçoivent abondamment les signes merveilleux de ta céleste bonté.

(2.18.18.3)

Tout ce que tu nous destines est entre tes mains, nous t’implorons de nous accorder tout le bien que ta connaissance embrasse.

(2.18.18.4)

Ô mon Seigneur, protège-moi de tous les maux que perçoit ton omniscience, car il n’est ni pouvoir ni force en dehors de toi, ni triomphe possible s’il n’émane de ta présence ; à toi seul, il appartient de commander.

(2.18.18.5)

Tout ce que Dieu veut s’accomplit, tout ce qu’il ne veut pas ne s’accomplit pas. Il n’est aucun pouvoir, aucune force si ce n’est en Dieu, le Suprême, le Tout-Puissant.

Le Báb

 

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