LES VERTUS DE CERTAINES PRIÈRES [1]

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1479. La meilleure conjoncture est l’état de prière, tout spécialement lorsqu’elle celle-ci est récitée en privé, à minuit

« La meilleure conjoncture est celle de l’état de prière, ainsi l’homme communie avec Dieu ; tout spécialement, quand la prière est offerte en privé et dans des moments où l’esprit est libre, par exemple à minuit. En fait, la prière confère la vie. » [‘Abdu’l-Bahá, Extrait d’une tablette traduite récemment, Spiritual Foundations: Prayer, Méditation, and the Devotional Attitude, une compilation de la Maison universelle de justice, 1980]

1480. La raison pour laquelle la communion avec Dieu impose de se retirer en privé

« La raison pour laquelle la dévotion impose de se retirer en privé est de vous permettre d’offrir la plus grande attention au souvenir de Dieu, d’animer votre coeur par son Esprit et d’éviter d’être séparé de Bien-aimé par un voile. Ne vous contentez pas de louer Dieu du bout des lèvres alors que votre coeur ne peut atteindre l’harmonie avec le Sommet de Gloire et le Foyer de la communion. Ainsi, si tu es vivant au jour de la résurrection, le miroir de ton coeur sera tourné vers Celui qui est l’Astre de vérité et, dès que sa lumière apparaîtra, sa splendeur se reflètera en ton coeur. Il est, en effet, la source de tout bien et toute chose retourne à Lui. Mais s’Il apparaît alors que tu médites sur toi-même, tu n’en recevras aucun bienfait à moins que tu ne mentionnes son nom par des paroles révélées. Dans la Révélation à venir - une révélation incommensurablement plus puissante que celle qui l’a précédée - Il sera la souvenance de Dieu alors que les dévotions que tu offres aujourd’hui ont été prescrites par le Point du Bayán.» [LE BÁB, Sélection des Écrits du Báb, pp.]

1481. Plus la prière est détachée et pure, plus elle sera agréable à Dieu

« La prière empreinte d’une spiritualité et d’un rayonnement élevés est la plus estimable. La prolonger ne signifie pas qu’elle a été ou sera plus appréciée par Dieu. Plus elle est détachée et pure, plus elle sera agréable à Dieu. » [Idem, p.]

1483. La prière et la méditation vont de pair avec l’action et l’exemple

« La prière et la méditation sont des facteurs très importants du développement de la vie spirituelle mais elles doivent aller de pair avec leurs résultantes tangibles, l’action et l’exemple. Elles sont toutes deux essentielles. » [Shoghi Effendi]

1485. Chaque jour, au lever, vous devriez comparer le jour nouveau à celui de la veille et prier...

«... Chaque matin, au lever, vous devriez comparer le jour nouveau à celui de la veille et observer votre état. Si vous constatez un affermissement de votre foi, un rapprochement de votre coeur vers Dieu, un accroissement de votre amour et de votre détachement vis-à-vis du monde, remerciez Dieu et demandez-lui d’accroître ces qualités. Vous devez commencer par prier et vous repentir de vos mauvaises actions, implorez aide et assistance afin de devenir meilleur que la veille et continuer à progresser. »

[‘Abdu’l-Bahá, Star of the West, vol.6, p. 68]

1487. L’utilisation des méditations révélées par Bahá’u’lláh est préférable - Non les écrits recommandés par quelqu’un d’autre

« Quant à votre question concernant la prière et l’obligation de se limiter aux prières révélées par les Figures centrales de la Foi, il nous a été demandé de citer deux extraits concernant ce sujet tirés d’une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi par son secrétaire :

« ... Étant donné que la Cause comprend des représentants de tous les groupes humains et de toutes les religions, il convient d’être attentif à ne pas y introduire des habitudes appartenant à nos croyances passées.

Bahá’u’lláh nous a donné les prières obligatoires, celles à réciter avant le coucher, celles destinées aux voyageurs, etc. Nous ne devons pas en introduire d’autres, alors qu’Il nous en a tant offertes utilisables dans diverses circonstances.

« Selon lui, l’utilisation de textes de méditations révélées par Bahá’u’lláh est préférable et non des écrits recommandés par quelqu’un d’autre. Cependant, les croyants doivent avoir la liberté de décider de ces détails ; ils doivent avoir la possibilité de trouver leur niveau personnel de communion avec Dieu.

« La lecture de prières ou d’extraits des Écrits sacrés d’autres religions est autorisée et est inclue de temps à autre, dans les programmes dévotionnels des Maison d’adoration bahá’íes, démontrant ainsi l’universalité de notre Foi. »

[Extrait d’une lettre écrite au nom de la Maison universelle de justice à un croyant datée du 7 juin 1974]

1499. La prière de l’Aube

« Bien que les mots à l’aube soient utilisés dans le Livre divin, cette commémoration est acceptable pour Dieu dès le point du jour, entre l’aube et le lever du soleil ou même, jusqu’à deux heures après le lever du soleil. »

[Bahá’u’lláh, Le Kitáb-i-Aqdas, p. 114]

1500. Prières du matin

« La société bahá’íe se caractérisera par la tenue de réunions quotidiennes entre l’aube et deux heures après le lever du soleil. On y écoutera et chantera des paroles sacrées. Actuellement, dans de nombreuses communautés, principalement rurales, ces réunions s’intègrent naturellement dans l’organisation de la vie quotidienne. Si elles peuvent être organisées régulièrement par l’Assemblée spirituelle locale, elles contribueront largement à l’unité de la communauté locale et à l’approfondissement de la connaissance des Enseignements. Y participer n’est pas obligatoire mais nous espérons que les amis se sentiront de plus en plus attirés pars une participation. C’est un objectif à atteindre graduellement. »

[La Maison universelle de justice aux bahá’ís du monde, Naw Rúz, 1974]

1506. Prière de guérison et prière du jeûne

« En ce qui concerne la prière de guérison, le Gardien souhaite vous informer de l’absence de règles spécifiques applicables à sa récitation. Les croyants peuvent la réciter autant de fois et de la manière qu’ils souhaitent. Il n’existe pas non plus de prière obligatoire attachée au jeûne. Cependant, des prières spécifiques révélées par Bahá’u’lláh existent. »

[Extrait d’une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi à l’Assemblée spirituelle nationale d’Australie et de Nouvelle Zélande datée du 17 octobre 1934]

1508. La réponse aux prières se trouve dans l’action

« ... Il n’est pas suffisant de prier consciencieusement en vue d’une guidance car la prière doit être suivie d’une méditation sur la meilleure façon d’agir et par l’action elle-même. Si celle-ci ne produit pas immédiatement des fruits ou n’est peut-être pas entièrement adéquate, peu importe car les prières ne peuvent être exaucées qu’à travers l’action. Si les actes personnelles sont erronés, Dieu peut utiliser cette méthode pour nous indiquer une meilleure direction. »

[Extrait d’une lettre écrite au nom du Gardien à un croyant datée du 22 août 1937 citée dans L’Enseignement, une compilation réalisée par le Département de la Recherche à la demande de la Maison universelle de justice, p.]

1509. Priez afin d’être protégé de la contamination sociale

« ... Notre vie bahá’íe doit être animée continuellement par l’amour des uns pour les autres, la pensée profonde que nous constituons une entité nouvelle et que nous sommes les initiateurs d’un nouvel ordre mondial. Nous devons prier afin d’être protégé de la contamination de la société, malade de ses préjugés. »

[Extrait d’une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi à l’Assemblée spirituelle d’Atlanta, Géorgie datée du 5 février 1947, Vivre la Vie, p.]

1515. Les enfants bahá’ís et la prière

« ... Chaque jour, au lever du jour, rassemblez les enfants bahá’ís et apprenez-leur les prières. C’est un acte digne d’éloges et qui apportera la joie dans le coeur des enfants ; que chaque matin, ils tournent leur visage vers le Royaume et se souviennent du Seigneur. Qu’ils fassent l’éloge de son nom. Qu’ils psalmodient et récitent de leur voix la plus douce ! »

[‘Abdu’l-Bahá, Education bahá’íe, p.]

1520. « Ô Toi le Maître des Vents ! » une invocation utile dans les moments de danger

« En ce qui concerne l’invocation « Ya Musakin el Ariah » dont la signification littérale est « Ô Toi le Maître des Vents », les croyants n’ont pas l’obligation de la réciter mais peuvent l’utiliser dans des moments de mise en danger personnelle. » [Extrait d’une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant datée du 6 décembre 1939]

 

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