LES VERTUS DE CERTAINES PRIÈRES [2]

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2.14.1. Première prière du matin

(2.14.1.1)

Ô mon Dieu, mon Maître, je suis ton serviteur et le fils de ton serviteur.

(2.14.1.2)

J’ai quitté ma couche dès l’aurore, alors que le Soleil de ton unité apparaissait à l’aube de ta volonté et répandait son rayonnement sur le monde entier, comme l’ordonnent les livres de ton décret.

(2.14.1.3)

Ô mon Dieu, loué sois-tu ! Tu nous as éveillés aux splendeurs de la lumière de ta connaissance.

(2.14.1.4)

Ô mon Seigneur, fais descendre sur nous ce qui nous permettra de nous libérer de tout attachement et de nous passer de tout sauf de toi.

(2.14.1.5)

Prescris de plus, pour ceux qui me sont chers, pour les miens, hommes et femmes, et pour moi-même, le bien de ce monde et de l’autre.

(2.14.1.6)

Ô toi, le Bien-Aimé de toute la création et le désir de tout l’univers, que ton infaillible protection nous préserve de ceux qui incarnent le Tentateur et susurrent dans le coeur des hommes !

(2.14.1.7)

Tu as le pouvoir d’agir comme il te plaît. Tu es, en vérité, le Tout-Puissant, le Secours, l’Absolu.

(2.14.1.8)

Ô Seigneur, mon Dieu, bénis celui à qui tu as conféré tes titres les plus excellents et par qui tu as séparé les fidèles des méchants. Aide-nous, par ta grâce, à faire ce que tu aimes et ce que tu désires.

(2.14.1.9)

Ô mon Dieu, bénis les aussi, eux qui sont tes mots et tes lettres, eux qui ont dirigé leur visage vers toi, qui se sont tournés vers ta face et qui ont entendu ton appel.

(2.14.1.10)

Tu es, en vérité, le Seigneur et le Roi de tous les hommes, tu as pouvoir sur toutes choses.

Bahá’u’lláh

2.14.2. Deuxième prière du matin

(2.14.2.1)

Je me suis éveillé dans ton refuge, ô mon Dieu, et il convient à celui qui recherche cet abri de demeurer dans le sanctuaire de ta protection et dans la forteresse de ta défense.

(2.14.2.2)

Ô mon Dieu, illumine mon être intérieur des splendeurs de l’aurore de ta révélation, comme tu as éclairé mon être matériel de la lumière matinale de tes bienfaits.

Bahá’u’lláh

2.14.3. Troisième prière du matin

(2.14.3.1)

Je me suis levé ce matin par ta grâce, ô mon Dieu, et entièrement confiant en toi, m’en remettant à tes soins, j’ai quitté mon foyer.

(2.14.3.2)

Du ciel de ta miséricorde, accorde-moi ta bénédiction et permets-moi de regagner sain et sauf ma demeure comme tu m’as permis de la quitter sous ta protection, mes pensées fermement fixées sur toi.

(2.14.3.3)

Il n’est pas d’autre Dieu que toi, l’Unique, l’Incomparable, l’Omniscient, le Très-Sage.

Bahá’u’lláh

2.14.4. Quatrième prière du matin

(2.14.4.1)

Grâce te soit rendue, ô mon Dieu ! Tu m’as réveillé, tu m’as fait renaître et sortir de ma torpeur.

(2.14.4.2)

Le visage tourné vers les splendeurs du Soleil de ta révélation qui illumine les cieux de ta puissance et de ta majesté, je me suis éveillé ce matin, reconnaissant tes signes, croyant en ton livre et accroché à ta corde.

(2.14.4.3)

Par la puissance de ta volonté et l’irrésistible pouvoir de tes desseins, je te supplie.

(2.14.4.4)

Fais de tes révélations durant mon sommeil les plus sûres fondations des demeures de ton amour, enfouies dans le coeur de tes bien-aimés, et le meilleur instrument pour la révélation des preuves de ta grâce et de ta tendre bonté.

(2.14.4.5)

Ô mon Seigneur, de ta plume sublime, accorde-moi le bien de ce monde et de l’autre. J’atteste que tu tiens en tes mains les rênes de toutes choses. Tu les manies comme il te convient. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Fort, le Fidèle.

(2.14.4.6)

Sur ton ordre, l’humiliation se change en gloire, la faiblesse en force, l’impuissance en pouvoir, la crainte en sérénité et le doute en certitude.

(2.14.4.7)

Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Puissant, le Bienfaisant.

(2.14.4.8)

Tu ne déçois pas celui qui te cherche et tu n’écartes pas celui qui te désire. Ordonne pour moi ce qui convient aux cieux de ta générosité et à l’océan de ta munificence.

(2.14.4.9)

Tu es, en vérité, le Tout-Puissant, l’Omnipotent.

Bahá’u’lláh


 

2.22.1. Première prière du soir

(2.22.1.1)

Ô mon Dieu, mon maître, but de mon désir, voici ton serviteur ; il aspire à dormir à l’ombre de ta miséricorde et à reposer sous le dais de ta grâce, implorant ta sollicitude et ta protection.

(2.22.1.2)

Ô mon Seigneur, par ton oeil qui ne dort point, je te prie de garder mes yeux fixés sur toi seul.

(2.22.1.3)

Rends leur regard plus pénétrant afin qu’ils discernent tes signes et contemplent l’horizon de ta révélation. Tu es celui dont l’omnipotence, en se révélant, a ébranlé la quintessence du pouvoir.

(2.22.1.4)

Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Tout-Puissant, le Conquérant, l’Absolu.

Bahá’u’lláh

2.22.3. Troisième prière du soir

(2.22.3.1)

Ô toi, chercheur de vérité, si tu désires que Dieu t’ouvre les yeux, tu dois, au coeur de la nuit, le supplier, le prier et communier avec lui par ces mots :

(2.22.3.2)

Ô Seigneur, le visage tourné vers ton royaume d’unité, je me plonge dans l’océan de ta miséricorde.

(2.22.3.3)

Ô Seigneur, que la contemplation de tes lumières éclaire ma vue en cette sombre nuit et que le vin de ton amour m’emplisse de joie en cet âge merveilleux !

(2.22.3.4)

Ô Seigneur, fais-moi entendre ton appel et ouvre devant moi les portes de ton ciel afin que je voie la lumière de ta gloire et que je sois attiré par ta beauté.

(2.22.3.5)

En vérité, tu es le Bienfaisant, le Généreux, le Miséricordieux, l’Indulgent.

Abdu’l-Bahá


 

2.16.1. Première prière pour le pardon

(2.16.1.1)

Glorifié sois-tu, ô Seigneur, mon Dieu ! Par tes élus, par les dépositaires de ta confiance et par celui que tu as désigné pour être le Sceau de tes prophètes et de tes messagers, je te supplie de permettre que ton souvenir soit mon compagnon, ton amour mon but, ta face l’objet de mon aspiration, ton nom ma lampe, ton souhait mon désir et ton bon plaisir mon bonheur.

(2.16.1.2)

Ô mon Seigneur, je suis un pécheur et tu es le Magnanime. Dès que je te reconnus, je m’empressai de gagner les célestes parvis de ta tendre bonté.

(2.16.1.3)

Ô mon Seigneur, pardonne les fautes qui m’empêchent de suivre les chemins de ton bon plaisir et d’atteindre les rivages de l’océan de ton unité.

(2.16.1.4)

Ô mon Dieu, il n’existe personne pour me traiter avec générosité et vers qui tourner mon visage, personne qui ait pitié de moi et dont je puisse implorer la miséricorde.

(2.16.1.5)

Je t’en supplie ! Ne me rejette pas loin de ta grâce et ne me prive pas des flots abondants de ta bonté et de ta munificence.

(2.16.1.6)

Ô mon Seigneur, ordonne pour moi ce que tu as ordonné pour ceux qui t’aiment, consigne en ma faveur ce que tu as consigné pour tes élus.

(2.16.1.7)

Mon regard s’est toujours fixé sur l’horizon de ta tendre sollicitude, mes yeux sur les parvis de ta bienveillante générosité. Agis envers moi comme il te convient.

(2.16.1.8)

Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Dieu de puissance, le Dieu de gloire dont tous les hommes implorent le secours.

Bahá’u’lláh

2.16.2. Deuxième prière de pardon

(2.16.2.1)

Ô mon Seigneur, j’ai dirigé vers toi mon visage et placé mon espoir dans les merveilles de ta grâce et les révélations de ta générosité.

(2.16.2.2)

Ne souffre pas, je t’en prie, que je m’éloigne, déçu, du seuil de ta miséricorde et ne m’abandonne pas aux mains de ceux qui ont répudié ta cause.

(2.16.2.3)

Ô mon Dieu, je suis ton serviteur et le fils de ton serviteur. J’ai reconnu ta vérité en tes jours et dirigé mes pas vers les rivages de ton unité.

(2.16.2.4)

J’ai confessé ton unicité, accepté ton unité et espéré en ta clémence et en ton pardon.

(2.16.2.5)

Tu as le pouvoir d’agir selon ton bon plaisir ; il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Très-Glorieux, le Magnanime.

Bahá’u’lláh

2.16.3. Troisième prière de pardon

(2.16.3.1)

Ô mon Seigneur, tu me vois, le visage tourné vers le ciel de ta bonté et l’océan de ta faveur, détaché de tout sauf de toi.

(2.16.3.2)

Par les splendeurs du Soleil de ta révélation sur le Sinaï et par les rayons de l’Astre de ta grâce resplendissant à l’horizon de ton nom, le Magnanime, je te demande de m’accorder ton pardon et ta miséricorde.

(2.16.3.3)

De ta plume de gloire, inscris alors ce qui, par ton nom, me grandira dans le monde de la création.

(2.16.3.4)

Aide-moi, ô mon Seigneur, à me tourner vers toi et à écouter la voix de tes bien-aimés que les puissances de la terre ne peuvent affaiblir, ni l’emprise des nations éloigner de toi.

(2.16.3.5)

S’avançant vers toi, ils disent : « Dieu est notre Seigneur, le Seigneur de tous ceux qui sont au ciel et sur la terre. »

Bahá’u’lláh

2.16.4. Quatrième prière de pardon

(2.16.4.1)

Glorifié sois-tu, ô Seigneur, mon Dieu ! Chaque fois que j’ose te mentionner, le poids de mes péchés et la gravité de mes offenses à ton encontre m’en empêchent, et je me sens entièrement privé de ta grâce, incapable de célébrer ta louange.

(2.16.4.2)

La grande confiance que j’ai en ta bonté ravive toutefois l’espoir que je place en toi et, certain que tu me traiteras avec indulgence, j’ose te louer et te demander de m’accorder ce que tu possèdes.

(2.16.4.3)

Ô mon Dieu, par ta miséricorde qui surpasse toutes choses créées et dont témoignent ceux qui sont immergés dans les océans de tes noms, je t’implore de ne pas m’abandonner à moi-même, car mon coeur est enclin au mal. Aussi abrite-moi dans la forteresse de ta protection, dans le refuge de ta sollicitude.

(2.16.4.4)

Mon unique souhait, ô mon Dieu, est ce que tu m’as prescrit par le pouvoir de ta puissance. Mon seul désir est d’être soutenu par tes desseins bienveillants et les arrêts de ta volonté, et d’être assisté par les témoignages de ton décret et de ton jugement.

(2.16.4.5)

Ô Aimé des coeurs qui languissent après toi, par les manifestations de ta cause, les aurores de ton inspiration, les interprètes de ta majesté et les trésors de ta connaissance, ne m’exclus pas de ta sainte demeure, de ton temple, de ton tabernacle.

(2.16.4.6)

Ô mon Seigneur, permets que je gagne sa sainte cour, que je gravite autour de sa personne, que je me tienne humblement devant sa porte. Ton pouvoir demeure de toute éternité. Rien n’échappe à ta connaissance.

(2.16.4.7)

Tu es, en vérité, le Dieu de pouvoir, le Dieu de gloire et de sagesse. Loué soit Dieu, le Seigneur des mondes !

Bahá’u’lláh

2.16.5. Cinquième prière de pardon

(2.16.5.1)

Loué soit ton nom, ô mon Dieu et le Dieu de toutes choses, ma gloire et la gloire de toutes choses, mon désir et le désir de toutes choses, ma force et la force de toutes choses, mon roi et le roi de toutes choses, mon possesseur et le possesseur de toutes choses, mon but et le but de toutes choses, mon animateur et l’animateur de toutes choses !

(2.16.5.2)

Je t’en supplie, ne me retiens pas loin de l’océan de ta miséricorde ni des rivages de ta proximité.

(2.16.5.3)

Ô mon Dieu, toi seul m’es de quelque secours et seul l’accès à ta présence peut m’être profitable.

(2.16.5.4)

Par l’abondance des richesses qui te rend indépendant de tout sauf de toi, je te supplie. Compte-moi parmi ceux qui tournent leur visage vers toi et se lèvent pour te servir.

(2.16.5.5)

Ô mon Seigneur, pardonne à tes serviteurs et à tes servantes.

(2.16.5.6)

Tu es, en vérité, le Magnanime, le Très-Compatissant.

Bahá’u’lláh

 

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